Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 17:18

Article paru dans l'Expansion il y a un certain temps déjà, mais le phénomène n'a fait que s'amplifier depuis. A lire!

 

L'usine à Coachs s'emballe....


Des dizaines d'écoles forment à prix d'or et à la va-vite des centaines de prétendus professionnels qui,faute de débouchés, deviennent à leur tour formateurs.

 

Vous voulez devenir coach ?


Désolé, la prochaine session est complète, mais je peux vous mettre sur liste d'attente. Au secrétariat du Desu de coaching, à l'université Paris VIII, on ne chôme pas. Le succès de ce diplôme d'études supérieures d'université est tel, depuis le lancement du cursus par le psychiatre Pierre Angel, en mars 2004, qu'il a fallu dédoubler les formations, confirme une responsable administrative, visiblement surprise de l'ampleur du phénomène : en deux ans plus de 600 stagiaires ont obtenu un beau parchemin universitaire.

 

Il ne leur est toutefois d'aucune utilité. Ces nouveaux diplômés - souvent des quadras en reconversion - se rendent vite à l'évidence : il n'y a pas de place pour eux sur le marché très encombré du coaching (à peine 130 millions d'euros de chiffre d'affaires, selon l'organisme SF Coach). Sur les 3 000 à 4 000 professionnels qui se partagent ce gâteau, quelques centaines seulement atteignent les 100 000 euros de chiffre d'affaires annuel. La grande majorité plafonne à 25 000 euros. Par nécessité ou par choix, ils mènent donc d'autres activités, comme le conseil ou, mieux, la formation.

Quelques malins ont en effet trouvé le bon filon : " Le coaching ne rapporte pas assez ? Les candidats continuent d'affluer par centaines ? Et si j'ouvrais ma propre école ? " Des dizaines de structures ont ainsi vu le jour. " Devenez coach certifié avec la Coach Académie ", lit-on dans les pages d'annonces du magazine Psychologies.

A côté, Leader Formation propose un apprentissage sur cinq jours. Quant à l'institut Coach Up, il invite le lecteur à une téléconférence gratuite. " En tout, j'ai recensé 43 écoles ", assure Joël Brugalières, président de la Société française de coaching (SF Coach). Même la plus prestigieuse des business schools françaises, HEC, s'y est mise. Au terme de dix modules de trois jours, le candidat obtient son Cesa de coaching. Cette école, " sélective et rigoureuse ", selon la plaquette, a déjà mis 130 coachs sur le marché. Coût d'un programme : 10 900 euros hors taxes.

 

Car toutes ces formations ont au moins un point commun : elles sont très chères. Si HEC bat tout le monde sur ce terrain-là, le cursus Coach & Team, lancé par Vincent Lenhardt, l'un des pionniers du coaching en France, coûte la bagatelle de 6 700 euros pour six modules de trois jours. Et 7 300 euros si l'on paie en quatre fois. Dans les autres écoles, les prix ne descendent jamais au-dessous de 4 000 euros. Pierre Blanc-Sahnoun, lui-même coach, démonte le mécanisme : " C'est un très bon filon. Il suffit de louer une salle, de se faire assister par un ou deux formateurs, et d'organiser dans l'année trois ou quatre sessions pour 25 stagiaires. A 5 000 euros la formation, ce sont 500 000 euros de chiffre d'affaires qui entrent dans les caisses. " Et presque autant de bénéfices. Mais pourquoi se limiter à 25 ? A Transformance, la société de Vincent Lenhardt, l'effectif grimpe jusqu'à 45 personnes. Rentable : " A partir de 40 élèves, une nouvelle inscription, c'est 100 % de marge ", commente Patrick Amar, auteur, avec Pierre Angel, de Coaching (PUF).


Que valent ces écoles ?


Coach depuis vingt-cinq ans, Olivier Devillard a créé son institut, l'Ifod, en 1991. Bien avant la " folie coaching " des années 2000. Le regard qu'il pose sur ses confrères est sévère. " Quelques écoles, les plus anciennes, ont développé de vraies méthodes de coaching, affirme-t-il. D'autres, profitant de la naïveté du marché, prétendent l'enseigner. En réalité, elles proposent de simples techniques de développement personnel, comme la gestalt [recherche du bien-être en travaillant sur les énergies, les émotions et les rêves]. Enfin, il y a celles qui vendent de la soupe. Le formateur met les élèves dans une pièce, il les fait parler de leurs problèmes, le groupe se soude autour de lui, tout le monde est content. Mais au bout du compte, qu'apprennent-ils ? "

 

Le contenu pédagogique de certaines officines laisse pantois. Organisé en modules de deux ou trois jours, traitant de sujets aussi larges que " Le coaching d'équipe " ou " Les outils du coach ", l'enseignement ressemble davantage à un parcours de découverte qu'à une formation qualifiante. Avis d'une ancienne praticienne : " Dans ces écoles, on assure par exemple aux stagiaires qu'en deux jours ils apprendront à manier la programmation neurolinguistique [technique de communication]. Mais c'est forcément superficiel : il faut au moins un an pour la maîtriser. "

Cofondateur du Dôjô, un centre d'apprentissage aux techniques de développement personnel, Bernard Hévin enseigne le coaching depuis 1990. " Nous sommes les seuls à avoir élaboré une véritable théorie pédagogique, prétend-il. J'aimerais bien que les autres écoles en fassent autant. Quand je vois que certains instituts proposent de devenir pro en une semaine, c'est n'importe quoi ! Il faut au moins trente jours de formation. "

 

C'est, effectivement, le standard des écoles dites " sérieuses ". Trente jours ouvrés, ce serait donc le temps nécessaire pour apprendre ce métier ? L'essentiel, précisent les praticiens, c'est le travail personnel que les élèves effectuent entre les modules d'apprentissage. Cette maturation, qui s'étire souvent sur huit ou neuf mois, leur permet de progresser. Vincent Lenhardt, qui se targue d'avoir formé " 1 000 coachs en quinze ans ", n'en est pas moins formel : " On ne devient pas coach en un an, il faut compter cinq années d'apprentissage. "

 

Trente jours ou cinq ans, personne ne cherche vraiment à trancher le débat. Les écoles continuent de délivrer des diplômes à leurs stagiaires. Donc de leur donner leur bénédiction pour commencer leur activité. Et cela s'explique facilement : des cursus trop longs décourageraient les postulants. Alors on compose. On sait parfaitement que ces programmes ne suffisent pas à devenir coach, mais on se garde bien de dire aux élèves qu'ils ne seront pas opérationnels à la sortie.

 

C'est qu'il ne faut pas tuer la poule aux oeufs d'or. Tout est fait pour ménager le client. Les procédures d'admission ? " On accepte souvent n'importe qui ", assène Pierre Blanc-Sahnoun. " Les conditions d'accès étaient prétendument très strictes, témoigne Didier Duffaut, ex-directeur commercial, qui vient de finir son diplôme de coach à l'université Paris VIII. Pour être accepté, il fallait justifier d'une solide expérience. Mais je me suis rendu compte qu'il y avait dans ma promotion des jeunes qui n'avaient jamais mis les pieds en entreprise. Quand je m'en suis étonné, l'un des intervenants m'a répondu qu'il fallait bien remplir les stages. " En guise de sélection, le Dôjô a choisi une autre voie : le stage d'initiation de deux jours, durant lesquels les formateurs présentent leur modèle pédagogique. Libre aux participants, ensuite, de s'engager plus loin. Précision d'importance, ce préambule coûte 525 euros. Juste pour voir, comme au poker.

 

Et en fin de cursus ?

 

Selon plusieurs témoignages, il faut vraiment faire preuve de mauvaise volonté pour se faire recaler. L'un des experts qui interviennent à Paris VIII nous a affirmé qu'il avait reçu des consignes strictes : pas plus de 10 % de refus dans les mémoires de fin de stage qu'il corrigeait...

 

Erreurs de jeunesse d'une profession qui se cherche ? Sans doute. Mais ces usines à coachs n'en continuent pas moins de tenir des discours mensongers. " Elles font croire aux élèves qu'ils pourront se faire payer 450 euros l'heure dans de grands groupes et qu'ils feront fortune, tempête Joël Brugalières. C'est le miroir aux alouettes. " Cette clientèle d'entreprises est en effet difficile à séduire. Les procédures de référencement des coachs sont de plus en plus strictes. Pour beaucoup, la ruée vers l'or risque donc de tourner court. " Ne trouvant pas de missions, les nouveaux venus cassent les prix ", s'inquiète Sylvie de Frémicourt, responsable de la commission coaching au Syntec.

 

Et si ces écoles commençaient par informer leurs élèves de la réalité du marché ? " On ne m'a jamais dit qu'il n'y avait pas de boulot à la sortie ", déclare Laurence Ansel, ancienne comédienne actuellement en formation au Dôjô. Réponse de Bernard Hévin : " C'est vrai que les gens ne s'imaginent pas qu'il faut prospecter pendant un an avant d'obtenir les premiers contrats. Je les mets en garde. Nous avons même créé un module pour leur apprendre à se vendre. " Pour 1 450 euros de plus.


Les quatre figures de proue de la profession


  • ·Vincent Lenhardt : Le pionnier

 

Un millier de coachs ont été formés depuis 1989 par ce diplômé d'HEC.

La formation représente 40 % du chiffre d'affaires de sa société, Transformance. Une quinzaine d'ensei-gnants gravitent autour de lui. Ce qui multiplie d'autant le nombre de formations maison.

  • · Joël Brugalières : le moralisateur

 

Discipliner une profession jeune et non réglementée, c'est l'ambition de l'actuel président de la Société française de coaching, qui a fait le ménage dans son association. De 700 membres, elle est passée à 140 " purs et durs ", sur la base de critères très stricts. " Et très psy, alors qu'il y a d'autres portes d'entrée au métier ", selon ses détracteurs.

  • Sylvie de Frémicourt : l'antigourou

 

Elle dirige la commission coaching au Syntec. " En France, il y a les professionnels (dans les cabinets de conseil), les gourous, et une majorité d'amateurs, qui, une fois sortis de formation, cassent les prix et décrédibilisent le marché ", regrette-t-elle. Au moins, c'est clair.

  • Pierre Angel : l'hyperactif

 

Ce psychiatre, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, a lancé le Desu de coaching de l'université Paris VIII en 2004. Il préside par ailleurs l'Association européenne de coaching, qui regroupe des coachs d'entreprise, mais s'ouvre aussi à d'autres courants, tel le life coaching, qui aide les particuliers à s'épanouir dans leur vie privée.

 

Partager cet article
Repost0
13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 08:41

En partage...un petit tour d'horizon sur les différentes modalités de la supervision, qu'elle soit individuelle, en groupe ou supervision de superviseur. Regards croisés avec 4 praticiens de la supervision.

 

Pourquoi aller en supervision ?

(Annie Cottet, membre du comité d'accréditation et de déontologie SFC

 

Pour la SFCoach,  la supervision est un élément indispensable de la professionnalisation du coach. Une exigence justifiée par le fait que le coach est souvent exposé à glisser de sa posture.

 

Pour rappel, la posture du coach est  un accompagnement, une aide à l'élaboration, sans esprit d'opposition ou d'interposition avec la problématique que le coaché propose.

 

Le coaching n'est ni de la formation ni du conseil, ni de la thérapie. Et pourtant, de nombreuses situations font que ce glissement de posture peut survenir, par exemple:


- La pression du temps, qui conduit le coach  a aller vers la pédagogie car  il faut se presser, il reste peu de temps et dans ce cas il  glisse vers une posture de formateur.

- En faire plus que le coaché ne le demande, avec cette fois un risque de glissement vers le conseil. En faire plus est souvent une réaction lorsqu'il y a eu erreur sur l'appréciation du problème. L'erreur peut venir du prescripteur ou de la personne coachée elle-même, et ne pas réussir à appréhender le problème qui est posé à sa juste valeur.
- Le coach peut aussi être touché quelque fois de plein fouet dans la sphère ignoré de son propre refoulement.  Il va chercher alors des explications à ses ratés, il raconte ou il se raconte des histoires qui n'ont sans doute rien à voir avec le processus à l'œuvre et alors il peut partir sur de fausses idées, de fausses pistes ou prendre de mauvaises décisions professionnelles.

La supervision ouvre et préserve l'espace de la découverte. Le tiers, superviseur du coach, permet de formuler des hypothèses sur son attitude face à son client ou sur le problème que celui-ci lui pose. Hypothèses qui rendent compte de l'influence du coaché sur le coach et du coach sur le coaché, comme le résultat d'une interaction. Le problème qui amène le coach en supervision est le produit de l'interaction entre le coach et coaché. 

 

Qu'est-ce que la supervision?

 

Selon Lacan, la supervision est une modalité de rencontre, sans contrôle ni pouvoir sur l'autre, mais un espace de travail entre 2 collègues. Le superviseur fait penser et travailler son collègue sur les énigmes du discours du patient et les effets sur lui.

 

Elle consiste à s'associer avec un collègue ainé, pour cheminer ensemble vers la compréhension de ce que le coach fait ou dit et surtout pas sur ce que le superviseur pense que le coach devrait faire ou dire.

 

Selon P. Watzlavik, le coach doit être conscient qu'il est à l'intérieur d'un système constitué par son client et lui. Dans cette perspective systémique, on soulignera par exemple que si le patient résiste, c'est que le thérapeute est en train d'effectuer sur lui une pression. Une  interaction circulaire se met alors en place.

 

Supervision individuelle ou collective ?

(Irène Pfeiffer, Membre titulaire SFC)

 

Elles ne s'opposent pas et chacune répond à une demande particulière en fonction du moment où se place la supervision dans l'évolution du coach.  Besoin d'intériorisation ou besoin d'ouverture à la pratique des autres et aussi de l'objet de sa pratique, est-ce que la personne fait essentiellement du coaching individuel ou de l'accompagnement d'équipes.

Par conséquent, dans un parcours de coach il peut y avoir des moments où l'on peut aller en supervision individuelle ou collective, voire les 2 en même temps.

 

La supervision individuelle n'est  ni conseil, ni formation, ni thérapie, et n'est pas non plus analyse de cas et encore moins coaching. Bien que le superviseur se doit d'être un coach sénior légitime, en supervision ce n'est pas un coach. La supervision  n'est pas l'occasion de refaire le coaching exposé par le coach. La supervision individuelle est d'abord un espace d'élaboration, une chambre d'écho, où le coach en parlant de sa pratique se donne l'occasion d'entendre des éléments qui étaient restés dans l'ombre, de prendre conscience d'angles morts.

 

C'est un lieu tiers où le coach peut se confronter à lui même dans sa pratique du coaching. La présence d'un tiers permet au coach de prendre conscience des projections dont il est l'objet de la part du coaché mais aussi d'identifier les émotions, les résonnances suscitées en lui par ce transfert et les options qu'il a choisies sur le coup en réaction à ce transfert.

 

La fonction de supervision favorise chez le coach , un travail de "désamalgame" entre ce qui vient de lui, son désir et tout ce qui lui appartient en propre et ce qui vient du coaché. Cela permet d'identifier ce qui se rejoue dans la relation coach/coaché et qui parle de la problématique de l'entreprise, de sa culture, de la manière dont elle gère  les rapports de force...Ce travail fait émerger les processus  de contamination, de manipulation et d'influence.

 

A suivre...la partie 2

En attendant le débat est ouvert et votre expérience nous intéresse...

 

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 20:07

"Les secrets de la Réussite" 

Conférence de Michaël Aguilar

Salon 2011 de la Micro Entreprise

 

En premier lieu, il est important de définir de quoi parle t-on exactement lorsque l'on parle de réussite ? S'agit-il de réussite personnelle, de réussite professionnelle…

 

Travailler dur est nécessaire, maitriser des techniques, des méthodes, faire de bonnes rencontres est important mais pas suffisant pour réussir.

 

Alors qu'est ce qui fait que l'on réussit? C'est avant tout une question de croyance, de volonté, de mental.  Selon Richard Williams (coach sportif de tennis et père des sœurs Williams championnes mondiales) la réussite ça se décide, ça se veut, ça se programme.

 

 

Les 5 principes pour maximiser ses chances de réussir:


1/ Avoir une vision claire de là où l'on veut être. Sans rêve, sans projet, sans but il n'y a pas de motivation et la motivation est l'ensemble des motifs qui nous poussent à l'action.

 

"Tout objectif flou se traduit par une connerie précise".

 

La clarté de la vision est donc un facteur déterminant dans le processus de réussite:

Qui veut-on être à destination? En quoi avoir une vision claire est si puissant ?

Écrire sa vision, la regarder, crée un phénomène d'induction

 

La multiplicité d'objectifs…un piège! 

 

Le dompteur et le lion: comment  le dompteur réussit-il à maîtriser un lion féroce avec une simple chaise ?? Parce que lorsque le lion voit les 4 pieds de la chaise il ne sait pas lequel attaquer.

 

Moralité: Si l'on a trop d'objectifs notre cerveau ne sait pas lequel choisir

 

La planche à clous: Si vous montez sur une planche couverte de clous vous ne sentirez aucune douleur sous votre chaussure. Si vous montez sur une planche où se trouve un seul clou, celui-ci transpercera votre chaussure !

 

Moralité: un seul objectif permet de transpercer.

 

2/ Faire taire son saboteur intérieur:

Les principaux freins à la réussite sont la peur et la paresse.

Parmi les peurs les plus classiques celle de l'échec et pourtant on  ne peut pas connaître la réussite si on ne connait pas l'échec.

La peur de l'inconnu: sortir du connu, de sa zone de confort

 

"Celui qui n'a pas risqué, n'a pas connu" Sœur Emmanuèle

 

3/ Cultiver ses points forts:

Ce qui fait la réussite d'un individu ce sont ses points forts malgré ses points faibles.

D'où l'importance de déléguer sur ses points faibles et de se concentrer sur ses talents.

Faire davantage ce que l'on fait bien afin de capitaliser sur ses talents.

Culturellement en France nous avons tendance à nous intéresser davantage aux points faibles par rapport à d'autres cultures telle que celle américaine par exemple.

A titre d'exemples:  si un élève, à la question 2+2, répond 3, en France sa maitresse lui dit: faux/pas bien, aux US sa maîtresse lui dit: presque!

Ici pour la dictée on souligne en rouge les fautes, aux US on souligne en rouge là où l'enfant a réussit.

 

4/Être croyant pas pratiquant:

Le pessimiste dit: je le croirai quand je le verrai

L'optimiste dit: je le verrai quand je le croirai

 

La fonction commerciale est le plus vieux métier du monde. Les meilleurs vendeurs aiment profondément ce qu'ils font.

Les 2 raisons principales de leurs réussites:

Ils ne se voient pas comme des vendeurs mais comme des personnes qui rendent service

Ils sont convaincus que leur produit est le meilleur. Importance pour lui de s'auto convaincre qu'il donne au client beaucoup plus pour son argent que ne le pense ce dernier.

 

La qualité la plus essentielle pour réussir est l'optimisme (attitudes ayant tendance à confirmer nos croyances). Cela rejoint le concept de la prophétie auto-réalisatrice.

 

5/ Cultiver le goût de l'excellence:

 

"N'ayez pas peur de la perfection car vous ne l'atteindrez jamais. Mais visez la perfection car en échouant vous atteindrez l'excellence" S.Dali.

 

L'adversaire de l'excellence c'est le faire "du bon boulot",  car celui-ci ne suffit pas.
Ce qui permettra de se détacher du lot ce sera le détail, le signe de l'excellence

(En réalité beaucoup de gens font du bon boulot mais ce sera le détail qui fera la différence)

 

Se poser la question suivante: qu'est ce je fais de plus, de différent que les autres ne font pas?

 

L'homme trébuche sur un caillou pas sur une montagne.

 

On perd sur des détails on gagne sur un détail!

 

 

Partager cet article
Repost0